Interdit sur le territoire français mais tolérés dans certaines régions, les combats de coqs sont l’objet de controverses. À la Réunion, c’est une tradition fortement présente, bien qu’elle se fasse discrète. La localisation des gallodromes s’échange via le bouche à oreille, et seul un public d’habitués s’y rend. Les gallodromes communiquent dans des pages Facebook dédiées, entre deux annonces d’échange de coqs. Régulièrement, des « coupes », ou tournois, sont organisés. Le gagnant se voit repartir avec une chèvre, un cochon, ou simplement de l’argent. C’est dire que les participants soignent leurs coqs. Les meilleurs, généralement importés d’Asie, peuvent d’ailleurs se négocier à des sommes dépassant le millier d'euro.
Les paris fusent pendant les combats, qui peuvent durer plus d’une heure. Les coqs viennent à bout l’un de l’autre à l’usure, à force de becquetages et de griffures. D’une grande violence, le combat se solde parfois par la mort d’un des coqs. Cette violence contraste avec l’attachement que les propriétaires témoignent envers des coqs qu’ils ont élevés et entraînés pour le combat.